Yes.
Je t'imagine comme moi, devant l'écran muet de l'ordi à taper les derniers mots de ton blog, ou d'un commentaire incertain sur un blog voisin, créant un dernier lien, affectif je veux dire, avec une personne de passage, un cyber-dernier-arrivant à qui il faut écrire un dernier mot, tandis que le temps passe à ta montre et comme de toute façon tu n'as pas de montre, tu regardes le temps passer en bas de l'ordi, en bas à droite, bon sang il est déjà onze heure du soir, onze heure moins huit pour être précis.
Mais, est-ce que comme moi tu te laisses aller irrésistiblement dans ce déroulement du temps, drogué par la fatigue, abassourdi par la journée (je plaisantais pour drogué (mais ceux qui se sentent concernés peuvent laisser un ultime commentaire)), est-ce que tu te laisses aller dans une paix certaine de ce temps qui passe ? Et tandis qu'il passe, le temps laisse autre chose arriver, laissant de la place à une grande amie qui lui est familière.
La nuit.
Tout dans la maison se repose (sauf toi, pour qui ces choses-là n'ont plus de sens). Humble travailleur, tu continues ta besogne.
Mais, ce que je voulais dire (commentaire métadiscursif), c'est ça : est-ce que comme moi, voyant l'heure passer, tu as eu l'irrésistible envie d'envoyer un dernier message qui s'affichera en tête de gondole?
Tching klang. Jackpot !
Non?
Minuit... je suis encore là...
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