Les vacances font comme les belles feuilles d'automnes que nous retrouvons sur les arbres de nos chemins en cette saison : elles touchent à leur fin.
Comme elles, nos jours paisibles changent de couleurs. Comme elles, il va nous falloir affronter le froid, le dehors, l'extérieur et son lot de brises (et de bises pour les moins frileux).
Enfin, elles touchent terre. Terre : humus; humilité. Comme elles, il va nous falloir faire preuve d'humilité, se rapprocher de la terre, tenter d'en prendre l'essentiel dans cette longue mue qui commence avec notre envie d'ethnologie.
Demain est un autre ailleurs.
Je mettrai ma veste en cuir de Buenos Aires, mon polo de chine, mon pantalon de velours et des nuits sans fin. Et je serai à Marseille. Compagnons de route, nous serons ensemble dans cet étrange quartier de Noailles. A la recherche de... à la recherche de quoi au juste?
Tout semble dire "stop, oublie cette histoire de recherche. Laisse-toi aller. Le vécu, le senti, les battements du cœur en résonance avec l'air alentour semblent être nos véritables appuis. Tu voulais jouer au journaliste (dixit Mme Claude)? Non, pas bon, ça.
Ce qui semble être valable, c'est le café que l'on prendra dans ce quartier, ou cette place voisine. Café trouvé au hasard. Là, attablés, discutant de tout et de rien, remplissant avec appétit nos narines comme nos carnets. Observateurs tranquilles, tentant de prendre ce qui vient, tentant d'être tenter par le monde s'écoulant devant nous.
Enfin, on verra demain.
Demain est un autre lieu.
Bonne chance. Et bonne reprise à tous.
Tout en poésie, tout en douceur :)
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