Bonjours à tous,
aujourd'hui quelques étudiants mozambicains ont passé leurs examens de français (DEFL B1).
Un des sujets oraux demandait de se défendre dans une situation pertubante.
Un des étudiants, pendant quelques minutes, devenait un monsieur insatisfait de sa location en bord de mer ! (Peut-être était-ce à cause de la Belgique, même si Alain Souchon en a fait une si belle mélodie).
Une maison de deux pièces ! Quand même, à la place des trois pièces prévues dans l'annonce.
L'examinateur et moi jouions le rôle de l'agence de location, qui comme le demandait le DELF, était un peu arnaqueuse...
Mais c'est là que tout à viré en quelques secondes; dès lors que j'ai pris mon rôle à coeur et que j'ai dit que la maison était très bien ainsi et qu'il fallait en profiter.
L'étudiant m'a répondu que c'était vrai, qu'elle était très bien !
Et oui ! Au Mozambique, on ne fait pas d'affront direct à l'autre; on ne le conteste pas pour ne pas lui faire perdre la face (du moins de ce que j'ai observé).
Donc dès lors qu'il y a eu "conflit", comme le demandait le bon déroulement de l'épreuve, l'étudiant mozambicain l'a évité et s'est rangé du côté des examinateurs ! En croyant bien faire, conformément à sa culture d'origine.
Cela m'a permis encore de mesurer comment dans une épreuve de langue, de nombreux éléments n'appartenant en rien à la langue, sont en fait évalués et primordiaux. Ici, l'épreuve demande de s'opposer. Mais ici aussi, la culture passe par de nombreux codes refusant cette altercation. Quel dilemme !
Dans ce cas là nous ne sommes plus dans des compétences linguistiques... et qu'il faut pourtant apprendre en classe de langue pour réussir l'épreuve officielle du DELF !
En attendant de nouvelles aventures...
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